Dans une analyse stimulante, le co-fondateur d'Ethereum Vitalik Buterin a offert son point de vue sur le débat en cours concernant la question de savoir si les milliardaires "détruisent les médias sociaux". Buterin suggère que la toxicité croissante et le déclin de la qualité sur ces plateformes proviennent d'un mélange de deux facteurs clés : la structure d'incitation intrinsèquement axée sur le profit de Web 2 et le passage à un contenu superficiel et réactif. Son commentaire souligne un contraste frappant entre l'état actuel des médias sociaux et l'ère antérieure, plus axée sur la communauté, de Web 1.
Des racines à l'optimisation capitaliste
Buterin soutient qu'Internet à ses débuts, ou le Web 1, était une "source de bien beaucoup plus débridée" car il n'était pas construit sur des modèles axés sur le capitalisme qui définissent les plateformes d'aujourd'hui. À cette époque, Internet était un espace décentralisé de sites web statiques et de forums où les utilisateurs devaient activement rechercher du contenu. Ce modèle, exempt de la pression d'être rentable, a favorisé une base d'utilisateurs plus délibérée et bien informée. En revanche, les plateformes de médias sociaux d'aujourd'hui privilégient "une forte optimisation du capital", les conduisant à favoriser le contenu qui génère des clics et de l'engagement, ce qui entraîne souvent une course vers le bas avec des mèmes et des extraits sonores.
Le problème du contenu "Average Joe"
Buterin souligne également un changement fondamental dans le comportement des utilisateurs. Il croit que l'internet actuel s'adresse au "Joe moyen" avec son flot de contenu réactif et facilement digestible. C'est un départ par rapport au Web 1, où le contenu était principalement créé par des utilisateurs bien informés ayant une passion pour leurs sujets de niche. Pour Buterin, le problème n'est pas une simple question d'une seule cause, mais un "mélange" de la structure d'incitation défaillante du Web 2 et du changement culturel vers un contenu moins sélectif et plus superficiel. Cette perspective duale offre une vue nuancée sur les raisons pour lesquelles les médias sociaux sont devenus une source de frustration pour beaucoup.
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Vitalik Buterin s'exprime sur le déclin des réseaux sociaux
Dans une analyse stimulante, le co-fondateur d'Ethereum Vitalik Buterin a offert son point de vue sur le débat en cours concernant la question de savoir si les milliardaires "détruisent les médias sociaux". Buterin suggère que la toxicité croissante et le déclin de la qualité sur ces plateformes proviennent d'un mélange de deux facteurs clés : la structure d'incitation intrinsèquement axée sur le profit de Web 2 et le passage à un contenu superficiel et réactif. Son commentaire souligne un contraste frappant entre l'état actuel des médias sociaux et l'ère antérieure, plus axée sur la communauté, de Web 1.
Des racines à l'optimisation capitaliste
Buterin soutient qu'Internet à ses débuts, ou le Web 1, était une "source de bien beaucoup plus débridée" car il n'était pas construit sur des modèles axés sur le capitalisme qui définissent les plateformes d'aujourd'hui. À cette époque, Internet était un espace décentralisé de sites web statiques et de forums où les utilisateurs devaient activement rechercher du contenu. Ce modèle, exempt de la pression d'être rentable, a favorisé une base d'utilisateurs plus délibérée et bien informée. En revanche, les plateformes de médias sociaux d'aujourd'hui privilégient "une forte optimisation du capital", les conduisant à favoriser le contenu qui génère des clics et de l'engagement, ce qui entraîne souvent une course vers le bas avec des mèmes et des extraits sonores.
Le problème du contenu "Average Joe"
Buterin souligne également un changement fondamental dans le comportement des utilisateurs. Il croit que l'internet actuel s'adresse au "Joe moyen" avec son flot de contenu réactif et facilement digestible. C'est un départ par rapport au Web 1, où le contenu était principalement créé par des utilisateurs bien informés ayant une passion pour leurs sujets de niche. Pour Buterin, le problème n'est pas une simple question d'une seule cause, mais un "mélange" de la structure d'incitation défaillante du Web 2 et du changement culturel vers un contenu moins sélectif et plus superficiel. Cette perspective duale offre une vue nuancée sur les raisons pour lesquelles les médias sociaux sont devenus une source de frustration pour beaucoup.