La Banque centrale lituanienne a officiellement intégré la (MiCA) (Règlement sur la surveillance du marché des actifs cryptographiques) dans le cadre réglementaire national. Qu'est-ce que cela signifie ? Toutes les institutions offrant des services cryptographiques localement ont une date limite — elles doivent soumettre leur demande de licence avant le 31 décembre de cette année.

Cela semble laisser suffisamment de temps, mais le point crucial est le suivant : à partir du 1er janvier, toute activité fournissant des services liés sans licence MiCA sera directement considérée comme illégale. Les conséquences ne sont pas mineures. Les autorités de régulation disposent d'une gamme complète d'outils, allant des amendes, à la suspension d'activité, jusqu'aux sanctions pénales. En cas de gravité, une infraction peut entraîner une peine de prison pouvant aller jusqu'à 4 ans.

Pour les fournisseurs de services cryptographiques, ce n'est pas une option, mais une nécessité. Que ce soit une plateforme d’échange, un dépositaire ou d’autres prestataires de services dérivés, il n’y a pas de zone grise. Cette vague de conformité s’est déjà étendue du centre de l’Union européenne vers ses États membres, et l’attitude ferme de la Lituanie pourrait annoncer une accélération de la part d’autres pays.