En regardant FLOW chuter de son sommet de 450 fois, on ne peut s'empêcher de se poser une question : assistons-nous à la fin de l'ère des altcoins ?

En réalité, ce n'est pas un phénomène isolé. En observant le marché récent, on constate que de nombreux projets suivent la même règle — un pic dès leur lancement, puis une longue période de baisse unilatérale. La cause fondamentale est simple : la valorisation a été entièrement anticipée, tandis que la liquidité s’épuise progressivement.

La structure sous-jacente du marché a déjà changé de manière qualitative. Autrefois, la rareté des projets et l'abondance de capitaux permettaient de soutenir l’enthousiasme. Maintenant ? Les projets sont nombreux comme des champignons, et les fonds sont gravement dispersés, ce qui rend toute pression d’achat continue impossible. Personne ne reprend le flambeau, et les prix doivent inévitablement continuer à baisser.

Ce qui est encore plus dur à accepter, c’est que la nature des altcoins a évolué d’un actif de croissance à un simple jeu à somme nulle. En clair, c’est un jeu de transfert de jetons — quand quelqu’un gagne, quelqu’un doit perdre. L’époque où l’or coulait à flots est révolue, et les altcoins ne sont désormais qu’une ultime bataille pour la liquidité.

En comparaison, l’importance des actifs à plus grande certitude devient évidente. BTC représente le consensus, ETH l’écosystème, BNB bénéficie d’un flux de trésorerie réel. Altcoins ? Seules les phases très précoces ou les narratifs très forts peuvent offrir des opportunités.

La conclusion est claire : acheter des altcoins aujourd’hui n’est pas un investissement, mais un pari sur le fait de ne pas finir dernier à prendre le rôle de l’ultime porteur.

Le marché nous a donné la meilleure leçon. En période de marché baissier, l’impulsivité est un grand danger, il faut garder son portefeuille bien serré, c’est plus important que n’importe quelle opération.