Une avancée significative dans la régulation des plateformes sociales numériques vient de se produire alors que les législateurs ont approuvé une législation axée sur la protection des consommateurs. Le projet de loi introduit des étiquettes d'avertissement sanitaire obligatoires sur les produits de médias sociaux jugés dotés de caractéristiques addictives, faisant écho à des approches similaires utilisées dans les industries du tabac et de l'alcool.

Ce changement réglementaire reflète une préoccupation croissante concernant les pratiques de conception des plateformes qui peuvent encourager un engagement excessif des utilisateurs. Pour la communauté Web3, cette évolution a des implications plus larges — à mesure que les plateformes sociales décentralisées gagnent du terrain, des cadres réglementaires comme celui-ci influenceront probablement la manière dont les réseaux numériques équilibrent l'autonomie des utilisateurs avec la protection des consommateurs.

Ce mouvement indique que les gouvernements examinent de plus en plus les mécanismes d'engagement des utilisateurs et les modèles d'économie de l'attention. Qu'elles soient centralisées ou décentralisées, les plateformes opérant dans des juridictions réglementées devront faire preuve de transparence concernant leurs mécanismes d'engagement. Cela pourrait accélérer l'adoption de plateformes sociales alternatives qui privilégient le contrôle des utilisateurs et la transparence algorithmique plutôt que les métriques d'engagement.