Je voudrais parler d'une chose souvent négligée dans l'écosystème crypto : la maîtrise de soi.
C'est un peu abstrait, mais pour des projets d'infrastructure comme la couche de données, cela détermine la vie ou la mort. Il ne s'agit pas de résister aux risques ou à la volatilité, mais de pouvoir garder ses principes face à la tentation.
Partout sur le marché crypto, il y a des raccourcis. En relâchant légèrement les principes, on peut obtenir une croissance plus rapide, plus de popularité, de meilleures données. Le problème, c'est que ces projets d'infrastructure tombent souvent dans ces " compromis apparemment raisonnables ", en s'écartant peu à peu.
Prenons le projet Apro : un détail qui ne cesse de retenir mon attention, c'est qu'il n'a presque jamais sacrifié ses bases à court terme pour des gains immédiats. Concrètement, il n'a pas réduit indéfiniment la barrière d'entrée pour étendre l'écosystème, ni simplifié la logique de validation pour augmenter l'appel aux données, ni tenté de se présenter comme un "super centre" pour créer du buzz.
Il reste toujours à une position claire — la couche de données — et opte pour une approche plutôt conservatrice et orientée ingénierie.
Cette maîtrise de soi est en réalité assez décalée dans le contexte actuel. Honnêtement, on pourrait concevoir une stratégie plus passionnée pour Apro : raconter des histoires avec une AI à fond, exagérer le récit RWA, emballer la cross-chain comme la "révolution d'interopérabilité de la prochaine génération", voire foncer directement vers la position de "centre financier". Ces stratégies ne sont pas difficiles, et les retours à court terme seraient sûrement très forts.
Mais si on fait vraiment ça, Apro deviendrait autre chose — un projet qui suit toutes les tendances, invente des histoires à tout va, et finit par manquer de professionnalisme.
La valeur d'une infrastructure réside justement dans son "ennui". Ce qui peut vraiment perdurer, ce sont ceux qui s'obstinent à faire bien une seule chose. Rester calme dans la frénésie, dire non face à la tentation, cela demande non seulement du jugement, mais aussi une force d'exécution.
C'est pourquoi je pense que la maîtrise de soi pourrait être quelque chose de plus rare que la technologie elle-même.
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MeaninglessApe
· Il y a 10h
Honnêtement, j'en ai vraiment conscience. Ne pas suivre la tendance permet en fait de durer plus longtemps.
Dire que ce mot est simple à dire, mais en réalité, c'est très difficile à faire. La plupart des projets ne peuvent tout simplement pas tenir le coup.
Persévérer dans une seule chose est vraiment ennuyeux, mais c'est ça la barrière protectrice.
Ne pas faire semblant évite les problèmes, c'est simple et direct.
La maîtrise de soi est bien plus difficile que de lever des fonds, ce n'est pas une erreur de le dire.
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OvertimeSquid
· Il y a 10h
C'est ça, c'est exactement cette saveur. Les infrastructures ne devraient pas raconter d'histoires, elles doivent être solides.
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Apro, cette opération est vraiment lucide, ne pas suivre la tendance est la plus grande force concurrentielle.
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Maîtrise ? Dans cet écosystème, c'est presque un luxe.
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Honnêtement, il n'y a plus beaucoup de projets qui peuvent maintenir une direction sans la changer.
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Même si on dit ça, sans données, comment vendre ?
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Je comprends, faire bien une chose est bien plus difficile que de se vanter de dix.
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Il semble que la plupart des projets échouent à l'étape du "peut-être ajouter un concept pour voir".
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TopEscapeArtist
· Il y a 10h
Hmm... Tu as raison, mais en regardant cette narration, je pensais à combien de projets parlaient aussi avec retenue lors du croisement doré du MACD, et alors ? Qu'en est-il maintenant ?
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Blockwatcher9000
· Il y a 10h
Ces paroles semblent vraies. S'engager à bien faire fonctionner les infrastructures de base est vraiment beaucoup plus difficile que de raconter des histoires, la plupart des projets ne peuvent tout simplement pas tenir le coup.
Je voudrais parler d'une chose souvent négligée dans l'écosystème crypto : la maîtrise de soi.
C'est un peu abstrait, mais pour des projets d'infrastructure comme la couche de données, cela détermine la vie ou la mort. Il ne s'agit pas de résister aux risques ou à la volatilité, mais de pouvoir garder ses principes face à la tentation.
Partout sur le marché crypto, il y a des raccourcis. En relâchant légèrement les principes, on peut obtenir une croissance plus rapide, plus de popularité, de meilleures données. Le problème, c'est que ces projets d'infrastructure tombent souvent dans ces " compromis apparemment raisonnables ", en s'écartant peu à peu.
Prenons le projet Apro : un détail qui ne cesse de retenir mon attention, c'est qu'il n'a presque jamais sacrifié ses bases à court terme pour des gains immédiats. Concrètement, il n'a pas réduit indéfiniment la barrière d'entrée pour étendre l'écosystème, ni simplifié la logique de validation pour augmenter l'appel aux données, ni tenté de se présenter comme un "super centre" pour créer du buzz.
Il reste toujours à une position claire — la couche de données — et opte pour une approche plutôt conservatrice et orientée ingénierie.
Cette maîtrise de soi est en réalité assez décalée dans le contexte actuel. Honnêtement, on pourrait concevoir une stratégie plus passionnée pour Apro : raconter des histoires avec une AI à fond, exagérer le récit RWA, emballer la cross-chain comme la "révolution d'interopérabilité de la prochaine génération", voire foncer directement vers la position de "centre financier". Ces stratégies ne sont pas difficiles, et les retours à court terme seraient sûrement très forts.
Mais si on fait vraiment ça, Apro deviendrait autre chose — un projet qui suit toutes les tendances, invente des histoires à tout va, et finit par manquer de professionnalisme.
La valeur d'une infrastructure réside justement dans son "ennui". Ce qui peut vraiment perdurer, ce sont ceux qui s'obstinent à faire bien une seule chose. Rester calme dans la frénésie, dire non face à la tentation, cela demande non seulement du jugement, mais aussi une force d'exécution.
C'est pourquoi je pense que la maîtrise de soi pourrait être quelque chose de plus rare que la technologie elle-même.