Bagdad serait en pourparlers pour obtenir une exemption temporaire des mécanismes de surveillance de Washington. La proposition sur la table ? Une fenêtre de six mois qui donnerait le feu vert à Lukoil pour quitter sa position dans le complexe pétrolier de West Qurna-2.
Des initiés familiarisés avec les négociations affirment que l'administration irakienne pousse pour une flexibilité réglementaire afin de faciliter ce transfert d'actifs. Le géant énergétique russe cherche à céder sa participation dans l'un des principaux champs pétroliers du pays, mais de telles transactions transfrontalières nécessitent généralement une autorisation des autorités américaines compte tenu du paysage des sanctions.
West Qurna-2 représente une capacité de production significative dans l'infrastructure pétrolière sud-irakienne. Le champ a été un partenariat où des acteurs internationaux occupent des positions stratégiques. Maintenant, la question devient de savoir si les responsables du Trésor vont s'adapter au calendrier de Bagdad pour la restructuration de la propriété.
La demande de dérogation semestrielle suggère une urgence sur plusieurs fronts—tant pour la planification du secteur énergétique irakien que pour les ajustements de portefeuille de Lukoil. Aucune confirmation officielle n'est encore parvenue de l'une ou l'autre des capitales, mais les observateurs du secteur énergétique suivent de près l'évolution de la situation. Si elle est approuvée, cela marquerait un autre chapitre dans l'intersection complexe de la géopolitique, de la politique de sanctions et du commerce énergétique.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
14 J'aime
Récompense
14
3
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
GasFeeCrybaby
· Il y a 20h
Les Américains adorent jouer à ce genre de choses, ils parlent de sanctions à voix haute, mais en cachette, ils ont toujours besoin de pétrole ? Une période de grâce de six mois semble irrationnelle, et à ce moment-là, ce sera encore une grande affaire de tergiversations...
Voir l'originalRépondre0
FOMOmonster
· Il y a 20h
Encore cette piège ? Les Américains vont-ils vraiment laisser passer pendant la période d'exemption de six mois... Luke Oil veut s'enfuir, Bagdad fait juste le Tai Chi.
Voir l'originalRépondre0
RugpullTherapist
· Il y a 20h
Encore une fois, les Américains jouent à ce piège de l'exemption, ils sont vraiment flexibles... Tant que l'argent est là, toutes les règles peuvent être changées, le rythme de six mois de liquidation folle.
Bagdad serait en pourparlers pour obtenir une exemption temporaire des mécanismes de surveillance de Washington. La proposition sur la table ? Une fenêtre de six mois qui donnerait le feu vert à Lukoil pour quitter sa position dans le complexe pétrolier de West Qurna-2.
Des initiés familiarisés avec les négociations affirment que l'administration irakienne pousse pour une flexibilité réglementaire afin de faciliter ce transfert d'actifs. Le géant énergétique russe cherche à céder sa participation dans l'un des principaux champs pétroliers du pays, mais de telles transactions transfrontalières nécessitent généralement une autorisation des autorités américaines compte tenu du paysage des sanctions.
West Qurna-2 représente une capacité de production significative dans l'infrastructure pétrolière sud-irakienne. Le champ a été un partenariat où des acteurs internationaux occupent des positions stratégiques. Maintenant, la question devient de savoir si les responsables du Trésor vont s'adapter au calendrier de Bagdad pour la restructuration de la propriété.
La demande de dérogation semestrielle suggère une urgence sur plusieurs fronts—tant pour la planification du secteur énergétique irakien que pour les ajustements de portefeuille de Lukoil. Aucune confirmation officielle n'est encore parvenue de l'une ou l'autre des capitales, mais les observateurs du secteur énergétique suivent de près l'évolution de la situation. Si elle est approuvée, cela marquerait un autre chapitre dans l'intersection complexe de la géopolitique, de la politique de sanctions et du commerce énergétique.