La Commission européenne pousse les géants de la technologie à ajouter des étiquettes visibles au contenu généré par l'IA, un mouvement destiné à ralentir la propagation des deepfakes et de la désinformation synthétique. Vera Jourova, la responsable de la transparence de l'UE, a lancé un ultimatum cette semaine : les entreprises doivent signaler le contenu généré par l'IA ou faire face à des conséquences réglementaires.
Qu'est-ce qui change ?
La Demande :
Tous les fournisseurs d'outils d'IA (OpenAI, Google, Microsoft) doivent étiqueter le texte/images générés avant leur publication
Les entreprises signées au “Code de pratique” de l'UE de 2018 doivent soumettre des rapports de conformité d'ici juillet
Le non-respect pourrait déclencher des mesures d'exécution en vertu de la prochaine loi sur l'IA
Les Joueurs :
Google, Microsoft, Meta : Déjà dans le code, maintenant sous pression
OpenAI : Pas un signataire officiel, mais ses outils sont dans le collimateur de l'UE
Twitter : A récemment abandonné le code—fait maintenant face à une “évaluation rigoureuse” (lire : un examen plus approfondi)
Pourquoi cela importe
L'IA générative a explosé en 2023. ChatGPT à lui seul a atteint 100 millions d'utilisateurs en 2 mois. Mais avec l'adoption est venue un tsunami de préoccupations : des vidéos deepfake, des articles de presse synthétiques, du contenu frauduleux indistinguable d'un véritable reportage. La démarche de Jourova tente de résoudre ce problème en imposant la transparence à la source.
Chronologie :
Maintenant : Codes volontaires encouragés
Juillet 2024 : Premiers rapports de conformité dus
2024-2026 : Mise en œuvre complète de la loi sur l'IA de l'UE prévue
The Catch
Le simple étiquetage ne suffira pas à arrêter les acteurs malveillants : il s'agit plutôt de donner aux utilisateurs une chance de se défendre. Une marque d'eau ou une divulgation peut être supprimée ou ignorée. Le véritable pouvoir d'application provient de la loi sur l'IA, qui pourrait imposer des amendes allant jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires mondial pour des violations majeures.
Le départ de Twitter du code signale une résistance à la supervision de l'UE. Attendez-vous à ce que la plateforme fasse l'objet d'un examen minutieux alors que Bruxelles impose la conformité par le biais d'autres canaux réglementaires.
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L'UE renforce les règles sur l'IA : ChatGPT et Bard font face à des exigences de labellisation de contenu
La Commission européenne pousse les géants de la technologie à ajouter des étiquettes visibles au contenu généré par l'IA, un mouvement destiné à ralentir la propagation des deepfakes et de la désinformation synthétique. Vera Jourova, la responsable de la transparence de l'UE, a lancé un ultimatum cette semaine : les entreprises doivent signaler le contenu généré par l'IA ou faire face à des conséquences réglementaires.
Qu'est-ce qui change ?
La Demande :
Les Joueurs :
Pourquoi cela importe
L'IA générative a explosé en 2023. ChatGPT à lui seul a atteint 100 millions d'utilisateurs en 2 mois. Mais avec l'adoption est venue un tsunami de préoccupations : des vidéos deepfake, des articles de presse synthétiques, du contenu frauduleux indistinguable d'un véritable reportage. La démarche de Jourova tente de résoudre ce problème en imposant la transparence à la source.
Chronologie :
The Catch
Le simple étiquetage ne suffira pas à arrêter les acteurs malveillants : il s'agit plutôt de donner aux utilisateurs une chance de se défendre. Une marque d'eau ou une divulgation peut être supprimée ou ignorée. Le véritable pouvoir d'application provient de la loi sur l'IA, qui pourrait imposer des amendes allant jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires mondial pour des violations majeures.
Le départ de Twitter du code signale une résistance à la supervision de l'UE. Attendez-vous à ce que la plateforme fasse l'objet d'un examen minutieux alors que Bruxelles impose la conformité par le biais d'autres canaux réglementaires.