L’Allemagne vient de rapatrier 337 milliards d’euros en or depuis la Fed. Ce n’est pas une grosse affaire, n’est-ce pas ? Faux.
Depuis 2013, les grandes économies ont systématiquement rapatrié leur or — Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Turquie. Elles retirent leurs réserves des coffres américains plus vite que jamais.
L’histoire officielle : « Diversification des risques. » La vraie histoire ? Quelque chose de plus profond.
Les questions gênantes :
La Fed loue-t-elle même cet or ? Quand l’Allemagne a demandé à auditer ses réserves en 2012, la Fed a répondu… non merci. Drapeau rouge ?
Les BRICS poussent fortement pour la dédollarisation. La Chine et la Russie achètent du or physique comme si leurs économies en dépendaient (elles en dépendent). Les banques centrales suivent la tendance.
La confiance géopolitique se fissure. Sanctions contre l’Ukraine, tensions avec l’OTAN, guerres commerciales — les pays réalisent peu à peu : peut-être qu’il ne faut pas tout garder en un seul endroit contrôlé par une puissance étrangère.
La vraie préoccupation :
Si cela devient une tendance, nous pourrions assister à une fuite mondiale vers l’or en dehors du système dollar. Quand la confiance change, elle ne revient pas rapidement. Et en ce moment, la confiance dans l’hégémonie financière américaine est… négociable.
Les défenseurs de la crypto diraient : c’est précisément pour cela que nous avons besoin d’alternatives décentralisées. Les économistes traditionnels diraient : c’est juste une diversification prudente.
Peut-être que les deux ont raison.
Une chose est sûre : lorsque les banques centrales déplacent autant d’or, le système financier est déjà en train de changer.
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Pourquoi les banques centrales déchargent discrètement leurs réserves d'or américaines
L’Allemagne vient de rapatrier 337 milliards d’euros en or depuis la Fed. Ce n’est pas une grosse affaire, n’est-ce pas ? Faux.
Depuis 2013, les grandes économies ont systématiquement rapatrié leur or — Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Turquie. Elles retirent leurs réserves des coffres américains plus vite que jamais.
L’histoire officielle : « Diversification des risques. » La vraie histoire ? Quelque chose de plus profond.
Les questions gênantes :
La Fed loue-t-elle même cet or ? Quand l’Allemagne a demandé à auditer ses réserves en 2012, la Fed a répondu… non merci. Drapeau rouge ?
Les BRICS poussent fortement pour la dédollarisation. La Chine et la Russie achètent du or physique comme si leurs économies en dépendaient (elles en dépendent). Les banques centrales suivent la tendance.
La confiance géopolitique se fissure. Sanctions contre l’Ukraine, tensions avec l’OTAN, guerres commerciales — les pays réalisent peu à peu : peut-être qu’il ne faut pas tout garder en un seul endroit contrôlé par une puissance étrangère.
La vraie préoccupation :
Si cela devient une tendance, nous pourrions assister à une fuite mondiale vers l’or en dehors du système dollar. Quand la confiance change, elle ne revient pas rapidement. Et en ce moment, la confiance dans l’hégémonie financière américaine est… négociable.
Les défenseurs de la crypto diraient : c’est précisément pour cela que nous avons besoin d’alternatives décentralisées. Les économistes traditionnels diraient : c’est juste une diversification prudente.
Peut-être que les deux ont raison.
Une chose est sûre : lorsque les banques centrales déplacent autant d’or, le système financier est déjà en train de changer.