L'année 2025 se distingue comme le sommet de la pression du président américain Donald Trump sur la Réserve fédérale (Fed) pour réduire les taux d'intérêt. Alors que Trump appelle à des réductions de taux d'intérêt plus agressives pour stimuler la croissance économique et réduire l'inflation, le président de la Fed, Jerome Powell, reste résolu à préserver l'indépendance de l'institution. En octobre, la Fed a réduit les taux d'intérêt de 25 points de base à une plage de 3,75 %–4,00 %. Powell a déclaré que cette décision "pourrait être la dernière réduction de 2025," soulignant que la décision serait dépendante des données.

Cependant, cela était bien en deçà de la coupe agressive de 50 à 100 points de base de Trump. Trump a critiqué la Fed pour être "lente et cassée," s'en prenant à Powell.
À partir de novembre, la probabilité d'une nouvelle baisse des taux en décembre a diminué en raison des préoccupations liées à l'inflation. Les marchés tiennent également compte de la position prudente de la Fed. L'influence de Donald Trump sur la Fed grandit. Son appointment de ses propres conseillers au conseil de la Fed et ses appels directs sur les taux d'intérêt sur les réseaux sociaux ont accru les inquiétudes concernant l'indépendance de l'institution.
Powell, cependant, a déclaré qu'il ne fera pas de compromis sur son principe de "décision fondée sur les données", signalant qu'il ne cédera pas à la pression politique.
Les tarifs de Trump font grimper l'inflation, tandis que le marché du travail montre des signes de faiblesse. La Fed s'efforce à la fois de maintenir la stabilité des prix et de soutenir l'emploi.
Selon les experts, l'approche prudente de la Fed dans cet environnement sous pression pourrait limiter la croissance à court terme, mais elle est essentielle pour la stabilité à long terme. En fin de compte, alors que nous approchons de la fin de 2025, la tension entre la pression politique de Donald Trump et l'indépendance de la Fed façonne le paysage économique. Si Powell continue de suivre une approche basée sur les données, les marchés pourraient se stabiliser. Cependant, l'influence de la politique sur la politique monétaire reste le plus grand risque pour l'économie américaine.
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