Actuellement, l'économie américaine est confrontée à une situation complexe : l'inflation continue de s'intensifier, tandis que la hausse de l'économie ralentit. Cette situation place La Réserve fédérale (FED) dans un dilemme sans précédent.
Des économistes ont souligné que la situation économique actuelle est plus délicate que la stagflation des années 1980. Les dernières données montrent que le taux de chômage aux États-Unis a grimpé à 4,3 % en août, atteignant un nouveau sommet en près de deux ans. Pendant ce temps, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % par rapport à l'année précédente, dépassant largement l'objectif de 2 % de La Réserve fédérale (FED).
Cette situation de stagnation économique coexistante avec une forte inflation, appelée "stagnation", devient un grand défi pour La Réserve fédérale (FED). Dans ce cas, la formulation des politiques de la banque centrale devient extrêmement difficile : pour stimuler l'économie, il faut abaisser les taux d'intérêt ; mais pour contenir l'inflation, il faut augmenter les taux d'intérêt.
Au cours du premier semestre 2025, l'économie américaine a déjà montré des signes de fatigue. La croissance du PIB a chuté à 1,2 %, et la croissance des dépenses de consommation est tombée à son niveau le plus bas en trois ans. Le marché de l'emploi n'est pas non plus optimiste, avec seulement 22 000 nouveaux emplois créés en août, bien en dessous des attentes.
Cependant, la pression inflationniste demeure tenace. L'indice des prix des services est resté au-dessus de 60 % pendant neuf mois consécutifs, atteignant même 69,2 % en août, ce qui indique que la pression inflationniste dans le secteur des services reste sévère. Même les responsables de La Réserve fédérale (FED) les plus optimistes admettent que la stabilité des prix fait face à de grands défis.
Dans cet environnement de stagflation, les outils de politique traditionnels de La Réserve fédérale (FED) semblent difficiles à mettre en œuvre. Si des baisses de taux d'intérêt et une augmentation de l'offre monétaire sont adoptées pour stimuler l'économie, cela pourrait aggraver l'inflation ; si des hausses de taux d'intérêt et un resserrement de l'offre monétaire sont choisis pour contenir l'inflation, cela pourrait également freiner davantage la croissance économique.
La Réserve fédérale (FED) est confrontée à un acte d'équilibre difficile : comment stimuler la hausse de l'économie sans aggraver l'inflation, ou comment contenir l'inflation sans nuire davantage à l'économie. Ce dilemme met non seulement à l'épreuve la capacité de la Réserve fédérale (FED) à élaborer des politiques, mais aura également des répercussions profondes sur l'économie mondiale.
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BearMarketSurvivor
· Il y a 7h
La Réserve fédérale (FED) est vraiment difficile.
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MeaninglessApe
· Il y a 7h
C'est la crise de la stagflation
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MEVSupportGroup
· Il y a 8h
l'univers de la cryptomonnaie encore un grand spectacle
Actuellement, l'économie américaine est confrontée à une situation complexe : l'inflation continue de s'intensifier, tandis que la hausse de l'économie ralentit. Cette situation place La Réserve fédérale (FED) dans un dilemme sans précédent.
Des économistes ont souligné que la situation économique actuelle est plus délicate que la stagflation des années 1980. Les dernières données montrent que le taux de chômage aux États-Unis a grimpé à 4,3 % en août, atteignant un nouveau sommet en près de deux ans. Pendant ce temps, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % par rapport à l'année précédente, dépassant largement l'objectif de 2 % de La Réserve fédérale (FED).
Cette situation de stagnation économique coexistante avec une forte inflation, appelée "stagnation", devient un grand défi pour La Réserve fédérale (FED). Dans ce cas, la formulation des politiques de la banque centrale devient extrêmement difficile : pour stimuler l'économie, il faut abaisser les taux d'intérêt ; mais pour contenir l'inflation, il faut augmenter les taux d'intérêt.
Au cours du premier semestre 2025, l'économie américaine a déjà montré des signes de fatigue. La croissance du PIB a chuté à 1,2 %, et la croissance des dépenses de consommation est tombée à son niveau le plus bas en trois ans. Le marché de l'emploi n'est pas non plus optimiste, avec seulement 22 000 nouveaux emplois créés en août, bien en dessous des attentes.
Cependant, la pression inflationniste demeure tenace. L'indice des prix des services est resté au-dessus de 60 % pendant neuf mois consécutifs, atteignant même 69,2 % en août, ce qui indique que la pression inflationniste dans le secteur des services reste sévère. Même les responsables de La Réserve fédérale (FED) les plus optimistes admettent que la stabilité des prix fait face à de grands défis.
Dans cet environnement de stagflation, les outils de politique traditionnels de La Réserve fédérale (FED) semblent difficiles à mettre en œuvre. Si des baisses de taux d'intérêt et une augmentation de l'offre monétaire sont adoptées pour stimuler l'économie, cela pourrait aggraver l'inflation ; si des hausses de taux d'intérêt et un resserrement de l'offre monétaire sont choisis pour contenir l'inflation, cela pourrait également freiner davantage la croissance économique.
La Réserve fédérale (FED) est confrontée à un acte d'équilibre difficile : comment stimuler la hausse de l'économie sans aggraver l'inflation, ou comment contenir l'inflation sans nuire davantage à l'économie. Ce dilemme met non seulement à l'épreuve la capacité de la Réserve fédérale (FED) à élaborer des politiques, mais aura également des répercussions profondes sur l'économie mondiale.