Selon un nouveau rapport du Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le monde de la criminalité a évolué avec la crypto. Avec cela, des groupes criminels transnationaux d'Asie de l'Est et du Sud-Est auraient rapidement élargi leurs opérations dans le monde entier, utilisant le crypto mining illégal comme un "outil puissant" pour blanchir des milliards de produits illicites.
Le rapport est la manière des Nations Unies de tirer la sonnette d'alarme sur ce qu'elle définit comme la "nouvelle phase de la criminalité organisée mondiale". Une phase où les crypto mines tournent maintenant silencieusement dans des usines défendues par des milices, les stablecoins sont devenus le moyen de blanchir de l'argent sale sur des marchés noirs hébergés sur Telegram.
Les groupes criminels ont évolué en termes de mode et de taille de leurs opérations.
Le rapport de l'UNODC est intitulé « Point d'inflexion : implications mondiales des centres de fraude, de la banque souterraine et des marchés en ligne illicites en Asie du Sud-Est » et il contient des informations sur la manière dont ces syndicats se sont intégrés dans des régions à faible supervision, allant de la Zambie et du Nigeria à Tonga et au Moyen-Orient.
Il prétend que ces groupes ont même dépassé les escroqueries et le trafic ; ils construisent désormais de véritables écosystèmes en ligne qui intègrent des échanges de crypto-monnaies non autorisés, des outils de messagerie cryptée et des stablecoins pour soutenir une économie de fraude à l'échelle industrielle.
« Nous assistons à une expansion mondiale des groupes criminels organisés d'Asie de l'Est et du Sud-Est », a déclaré Benedikt Hofmann, représentant régional par intérim de l'UNODC, dans une déclaration accompagnante. « Cela se propage comme un cancer. Les autorités le traitent dans une zone, mais les racines ne disparaissent jamais – elles migrent simplement. »
Huione Guarantee et le récemment rebaptisé Haowang ont été impliqués en tant que principaux sites de trafic facilitant cette économie souterraine. Le Haowang basé au Cambodge aurait plus de 970 000 utilisateurs et a également lancé sa propre stablecoin, blockchain, crypto exchange et produits de jeux en ligne, tous conçus pour "contourner les contrôles gouvernementaux."
« La convergence entre l'accélération et la professionnalisation de ces opérations d'une part et leur expansion géographique dans de nouvelles parties de la région et au-delà d'autre part se traduit par une nouvelle intensité dans l'industrie — à laquelle les gouvernements doivent être prêts à répondre », a déclaré Hofmann.
Comment le crypto mining est pertinent pour ces groupes
L'UNODC estime que le crypto mining est devenu très précieux pour ces groupes car il les aide largement à éviter la surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. Sans parler du fait que ces gangs volent de l'électricité et opèrent leur crypto mining hors réseau, ce qui leur permet de générer des actifs numériques à faible coût et avec peu de traçabilité.
Dans des régions comme la Libye, où le coût de l'électricité est relativement bas, ces opérations provoquent souvent des coupures de courant dans toute la ville. En mars, les autorités thaïlandaises ont découvert 63 machines de crypto mining illégales fonctionnant à partir de bâtiments abandonnés dans la province de Pathum Thani. L'opération était contrôlée à distance et a entraîné un vol d'électricité dépassant 300 000 $.
Dans le voisinage de la Malaisie, une explosion de maison en février a conduit les autorités à découvrir un dispositif de minage clandestin. L'Iran a également ses problèmes. Des coupures de courant à Téhéran et dans d'autres provinces à la fin de 2024 ont suscité des soupçons selon lesquels un minage crypto non autorisé pourrait aggraver la pression sur le réseau électrique.
L'ONU a appelé à une action multilatérale urgente pour freiner cette croissance virale. Cela pourrait impliquer la surveillance et l'enquête sur des menaces telles que la fraude crypto-activée, le renforcement des cadres juridiques pour la "récupération d'actifs et l'enquête", et la possibilité de coordination transfrontalière grâce à un "échange d'informations en temps utile."
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L'UNODC pointe du doigt la crypto, le minage illégal et Telegram dans la croissance de la criminalité organisée en Asie
Selon un nouveau rapport du Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le monde de la criminalité a évolué avec la crypto. Avec cela, des groupes criminels transnationaux d'Asie de l'Est et du Sud-Est auraient rapidement élargi leurs opérations dans le monde entier, utilisant le crypto mining illégal comme un "outil puissant" pour blanchir des milliards de produits illicites.
Le rapport est la manière des Nations Unies de tirer la sonnette d'alarme sur ce qu'elle définit comme la "nouvelle phase de la criminalité organisée mondiale". Une phase où les crypto mines tournent maintenant silencieusement dans des usines défendues par des milices, les stablecoins sont devenus le moyen de blanchir de l'argent sale sur des marchés noirs hébergés sur Telegram.
Les groupes criminels ont évolué en termes de mode et de taille de leurs opérations.
Le rapport de l'UNODC est intitulé « Point d'inflexion : implications mondiales des centres de fraude, de la banque souterraine et des marchés en ligne illicites en Asie du Sud-Est » et il contient des informations sur la manière dont ces syndicats se sont intégrés dans des régions à faible supervision, allant de la Zambie et du Nigeria à Tonga et au Moyen-Orient.
Il prétend que ces groupes ont même dépassé les escroqueries et le trafic ; ils construisent désormais de véritables écosystèmes en ligne qui intègrent des échanges de crypto-monnaies non autorisés, des outils de messagerie cryptée et des stablecoins pour soutenir une économie de fraude à l'échelle industrielle.
« Nous assistons à une expansion mondiale des groupes criminels organisés d'Asie de l'Est et du Sud-Est », a déclaré Benedikt Hofmann, représentant régional par intérim de l'UNODC, dans une déclaration accompagnante. « Cela se propage comme un cancer. Les autorités le traitent dans une zone, mais les racines ne disparaissent jamais – elles migrent simplement. »
Huione Guarantee et le récemment rebaptisé Haowang ont été impliqués en tant que principaux sites de trafic facilitant cette économie souterraine. Le Haowang basé au Cambodge aurait plus de 970 000 utilisateurs et a également lancé sa propre stablecoin, blockchain, crypto exchange et produits de jeux en ligne, tous conçus pour "contourner les contrôles gouvernementaux."
« La convergence entre l'accélération et la professionnalisation de ces opérations d'une part et leur expansion géographique dans de nouvelles parties de la région et au-delà d'autre part se traduit par une nouvelle intensité dans l'industrie — à laquelle les gouvernements doivent être prêts à répondre », a déclaré Hofmann.
Comment le crypto mining est pertinent pour ces groupes
L'UNODC estime que le crypto mining est devenu très précieux pour ces groupes car il les aide largement à éviter la surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. Sans parler du fait que ces gangs volent de l'électricité et opèrent leur crypto mining hors réseau, ce qui leur permet de générer des actifs numériques à faible coût et avec peu de traçabilité.
Dans des régions comme la Libye, où le coût de l'électricité est relativement bas, ces opérations provoquent souvent des coupures de courant dans toute la ville. En mars, les autorités thaïlandaises ont découvert 63 machines de crypto mining illégales fonctionnant à partir de bâtiments abandonnés dans la province de Pathum Thani. L'opération était contrôlée à distance et a entraîné un vol d'électricité dépassant 300 000 $.
Dans le voisinage de la Malaisie, une explosion de maison en février a conduit les autorités à découvrir un dispositif de minage clandestin. L'Iran a également ses problèmes. Des coupures de courant à Téhéran et dans d'autres provinces à la fin de 2024 ont suscité des soupçons selon lesquels un minage crypto non autorisé pourrait aggraver la pression sur le réseau électrique.
L'ONU a appelé à une action multilatérale urgente pour freiner cette croissance virale. Cela pourrait impliquer la surveillance et l'enquête sur des menaces telles que la fraude crypto-activée, le renforcement des cadres juridiques pour la "récupération d'actifs et l'enquête", et la possibilité de coordination transfrontalière grâce à un "échange d'informations en temps utile."
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